mercredi 22 avril 2009

Et voilà ... suite ...


4 jours que ça dure ...
Il passe d'abord toute la pelouse à la tondeuse à main , ensuite au tracteur ... et ceci depuis dimanche ...
:-/

12 commentaires:

Giraf a dit…

1) Tu balances des merdes de chien dans son jardin.
2) Si ça marche toujours pas, tu balances des clous.
3) S'il résiste, tu sors avec un mec genre Schwarzy et tu lui envois.
4) Enfin, tu fais une pétition avec les voisins le menaçant de balancer des litres de désherbant dans sa pelouse.
5) Tu l'épouses et tu lui ordonne d'arrêter

Webkili a dit…

J'éviterais les merdes de chien car c'est de l'engrais pour la pelouse ;-)

VE/RÖ a dit…

J'eviterai de l'épouser... (rien à voir avec le jardinage)

Sof et moi, en ce qui concerne les casse-c******s, on a déjà donné!

Webkili, bien vu! ;-)

sof a dit…

L'épouser ? ... Véro a raison : on a donné ! ...

Tiens , on a d'autres trucs ! Un Ami proche (Véro , tu devines , hein ? ) imagine des plans pour le faire cesser :
- Le sucre ds le réservoir
- Coup de fil à la police en expliquant la présence d'ossements ds le terrain
- Le désherbant
- Lancer des taupes
- Mettre des flèches indiquant "parcours de VTT" vers son terrain
- Enterrer des os puis lancer mon chien au-dessus du mur
etc... (à compléter)

;-))

sim a dit…

moi je serais toi, je vérifierais s'il ne dort pas dessus la nuit ??

VE/RÖ a dit…

Mouhahahaaaa! Si vous organiser un lancé de taupes, appelez-moi! EXCELLENT...

J'adore les idées de 'l'Ami proche'... un GRAND enfant :)

... lui proposer de se desaltérer chez toi (ben oui, tu es une gentille voisine) et lui filer en douce un laxatif hyper actif dans sa biere...

bio a dit…

tu sabote son engin ,tu met de l'eau dans le réservoir du truc ,heuu ça a un réservoir ? sais pas comment ça fonctionne ou si c électric tu coupe le cordon

ou tu va deposer des cailloux sur sa pelouse ,ça va casser sa machine lol
bon courag' Sof

bisous soleil

sinon j'aime bien l'idée du laxatif ou alors une bonne dose de somnifère ou alors tu lui file une bonne cuite comme ça il dort et t'a la paix au moins un aprem ;)

VE/RÖ a dit…

Pour la cuite, excellente idée, Bio!
Au lieu de tondre il se mette à chanter... Il pleuvra et du coup il ne pourra plus tondre...

Pas con la cuite!!! :)

PHIL a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Christiana Moreau a dit…

Tu prends un bain de soleil intégral dans ta pelouse...Là il va s'arrêter complètement ébloui par le spectacle :-)

Maman Débordée a dit…

Moi, j'ai plutot envie de te raconter l'histoire de "Juvanette, la paquerette". Assied-toi, ca va être long ;o)))
Juvanette était une belle pâquerette sauvage qui avait poussé librement dans un grand pré vert, bien entretenu. Celle-ci ne redoutait rien moins que la terrible tondeuse à gazon qui, dans un boucan d’enfer, ratiboisait tout ce qui dépassait au-dessus de sa terrible lame.
C’était terrible, après son passage, toutes les herbes, fleurs, étaient taillés à vif, tous à la même hauteur, tous raccourcis de manière uniforme.
Les herbes se retrouvaient avec une tige tronc sectionnée à vif. Quant aux fleurs, c’était pire : dans cette histoire, elles y laissaient leurs têtes, aux pétales si joliment colorés.
Mais quelle était cette folie soudaine qui poussait les hommes à tout raser au plus court ? Un besoin de prolonger leur rasage du matin ? Le plaisir de mettre en ordre toutes ces pousses qui grandissaient trop librement ? La volonté d’affirmer qu’ici, c’était eux les chefs, qui décidaient de la juste taille ?
Juvanette venait de faire paraître sa fleur toute neuve, quand, horreur, elle entendit le bruit du moteur tant redouté.
-« Oh non ! Pas ça ! Pas maintenant… Des mois d’efforts à fabriquer ces merveilles de couleur, pour en arriver là : se faire hacher ma fleur et devenir une tige verte comme les autres ? Ah non, alors ! »
Juvanette croisa ses feuilles, d’un air déterminé. Pas question de se laisser faire ! Elle allait réagir, résister contre ce monstre polluant, qui lui faisait si peur.
-« Les amis, unissons-nous ! Vite, la tondeuse s’apprête à venir nous couper. Ne la laissons pas faire, luttons ! »
-« Oui, mais comment ? » demanda un pissenlit, qui n’avait pas envie non plus d’y laisser sa jolie fleur jaune.
-« J’ai une idée ! » lança joyeusement Juvanette, « quand elle arrivera, couchons-nous contre le sol. Ainsi aplatis, elle ne pourra rien contre nous ! »
Dans le pré, cela marmonnait :
-« C’est de la folie ! Nous allons nous attirer les pires ennuis ! Le jardinier va nous en vouloir à mort ! »
-« Oui, dans cette affaire, nous risquons un coup de motobineuse si nous ne faisons pas comme il veut. Vous allez voir, il va nous faire dégager, vite fait bien fait ! »
-« Moi, je crois que ça vaut la peine d’essayer ! » lança une angélique, « je vous suis ! »
-« Moi aussi ! »
-« Moi aussi ! »
-« Moi aussi… »
Dans le pré, des voix s’élevèrent, qui se parlaient pour certaines, pour la première fois, décidées à agir. Justement, la tondeuse approchait.
-« Tenez vous prêts, les amis ! Quand la tondeuse s’approchera de vous, couchez-vous et laissez-la vous passer dessus. Ne vous inquiétez pas : elle n’aura que du vent à tailler ! » recommanda la pâquerette.
L’engin entrait maintenant dans le pré et se préparait à faire son travail.
-« La voilà ! » hurla, tout excité, un trèfle, « ah ah, cette fois, elle ne coupera pas mon chef d’œuvre à cinq feuilles ! »
-« Ciel ! J’ai le trac ! Elle n’est plus qu’à quelques mètres… J’ai peur de ne pas y arriver… » gémit, en tremblotant, une luzerne timorée.
-« Je suis là, près de toi, je vais t’aider ! » proposa solidairement sa voisine, la verveine.
La tondeuse effectua son premier passage, et curieusement remarqua des anomalies : pas le traditionnel bruit des tiges qui cassent, pas l’odeur d’herbe coupée… et quasiment rien dans son sac de réception…
Mais que se passait-il donc ? Pourtant, l’herbe était là, haute, fière, provocante… Une herbe qu’il convenait de couper, sans tarder. Rageusement, la tondeuse effectua un deuxième, puis un troisième passage… Sans succès ! Jamais, elle n’avait dépensé autant d’énergie pour un si piètre résultat !
-« Boudiou ! On dirait qu’elle ne marche plus, cette tondeuse ! Et Gérard qui venait soit disant de me la réparer ! Ah, le coquin ! Je crois qu’il m’a arnaqué ! » râla Nicolas, le jardinier.
Après un ultime passage qui confirma le dysfonctionnement, le jardinier et la tondeuse quittèrent le pré.
-« On a gagné ! » crièrent joyeusement les herbes et les fleurs du pré, « ils sont partis, et nous, nous avons toujours notre taille… Hip hip hourra ! »
Juvanette et ses amis du pré connurent quelque temps de répit, où ils purent à loisir profiter des beaux jours et du plaisir de grandir. Chaque végétal put alors enfin montrer le meilleur de lui-même, ce qu’il était capable de créer, une fois devenu grand : des pompons duveteux, des fleurs soyeuses, des grappes multicolores, des feuillages irisés…
Jamais, le pré n’avait été aussi beau ! De nombreux promeneurs s’y arrêtaient, éblouis par cette beauté… Même le jardinier, revenu au pré avec la tondeuse et Gérard, le réparateur, n’y fut pas insensible.
-« Oh le pré ! Je ne l’avais jamais vu aussi beau… Toute cette diversité, toutes ces couleurs, toutes ces merveilles… » s’émerveilla Nicolas.
-« Nicolas, je crois que tu m’as fait déranger pour rien… Ta tondeuse, même si elle marchait bien, il faudrait la mettre au rebut, tant ce serait un crime de couper tant de beauté ! Tu sais Nicolas, c’est un service que je t’ai rendu, en la laissant en panne… ! »
Ca, c’était un peu fort !
Mais pour Juvanette et ses amis, c’était la liberté gagnée, et la joie d’avoir sauvé leurs têtes pour l’éternité…et le plaisir des yeux !

Anonyme a dit…

L'arbre va tomber, la lame est déjà sur l'écorce ..... ;o)

Joli texte " Juvanette " ... (arrière petite fille de la 2CV ???)